Dans l’accord de gouvernement fédéral 2025-2029 et les discussions fiscales en cours, le traitement des plus-values sur actifs financiers figure comme l’une des nouveautés majeures de la prochaine réforme fiscale belge. Une des pierres angulaires de ce projet — aujourd’hui en cours de finalisation législative — est l’exigence d’une valorisation des actifs financiers à une date de référence : le 31 décembre 2025. Cette disposition servira de base de calcul pour l’imposition des plus-values futures, notamment à partir du régime qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2026.
La réforme fiscale visant à taxer les plus-values réalisées hors cadre professionnel repose sur deux principes :
Pour atteindre ces objectifs, le législateur propose de fixer une valeur de référence pour les actifs financiers détenus au 31 décembre 2025 — que ce soit des actions, obligations, parts de fonds, crypto-actifs ou autres instruments financiers. Cette valorisation deviendra la nouvelle « valeur d’acquisition » fiscale de base pour l’application de la taxe sur les plus-values conduites après 2026.
Selon les travaux parlementaires et les avant-projets de loi, pourront relever de ce mécanisme :
L’intention est d’inclure tous les actifs financiers dont la plus-value est susceptible d’être réalisée hors cadre professionnel, tout en définissant un périmètre clair des exclusions (par exemple, comptes bancaires classiques non productifs de gains en capital, certains régimes immobiliers, etc.).
La proposition de loi envisage une règle simple :
valeur d’acquisition fiscale = la valeur la plus basse entre le prix d’achat historique et la valeur de marché au 31 décembre 2025.
Cela signifie que, même si vous avez acquis un titre à un prix plus bas ou plus haut, votre base fiscale sera la plus basse entre votre prix historique et la valorisation à cette date de référence. L’objectif est d’éviter à la fois les corrections excessives (pour ceux qui ont acheté haut) et les abus (pour ceux qui ont acheté bas juste avant l’entrée en vigueur). Ce mécanisme est déjà utilisé dans d’autres cadres fiscaux (ex. amortissements, mécanismes anti-abuse) et constitue une solution pragmatique pour établir une base de taxation uniforme.
Pour les particuliers, dirigeants, investisseurs institutionnels ou petits épargnants, cette règle implique plusieurs conséquences importantes :
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