À partir du 1er janvier 2025, la Belgique met fin à la déduction fiscale des intérêts d’emprunt pour les logements autres que la résidence principale. Cette mesure, décidée dans le cadre de l’accord gouvernemental 2025-2029, vise à réduire les avantages fiscaux des multipropriétaires et à générer des recettes supplémentaires pour l’État.
Jusqu’à présent, les contribuables pouvaient déduire les intérêts payés sur les emprunts contractés pour l’acquisition de résidences secondaires ou de biens locatifs, réduisant ainsi leur base imposable à l’impôt des personnes physiques (IPP). Dès 2025, cette déduction sera supprimée, impactant tant les nouveaux prêts que les crédits en cours.
La suppression de cette déduction entraînera une augmentation de l’impôt à payer pour les multipropriétaires, notamment les petits investisseurs qui avaient compté sur cet avantage fiscal pour améliorer la rentabilité de leurs investissements immobiliers.
Cette réforme s’inscrit dans une série de mesures visant à assainir les finances publiques belges, avec un déficit public estimé à 4,5 % pour 2024. La suppression de la déduction des intérêts devrait générer des recettes supplémentaires de 210 millions d’euros par an.
Les investisseurs devront désormais reconsidérer la rentabilité de leurs projets immobiliers sans cet avantage fiscal. Il est conseillé d’évaluer attentivement les implications financières de cette réforme et d’envisager des stratégies d’investissement alternatives.
En résumé, la suppression de la déduction des intérêts pour les logements non principaux marque un tournant dans la fiscalité immobilière belge, avec des conséquences significatives pour les multipropriétaires et les investisseurs.