L’accord estival du gouvernement fédéral (juillet 2025) prévoit une réforme marquante pour les rémunérations des salariés, dirigeants et indépendants : les avantages de toute nature (ATN) forfaitaires pourront représenter au maximum 20 % de la rémunération totale à partir du 1er janvier 2026.
• Personnes concernées : tous les travailleurs, mais aussi les dirigeants d’entreprise. Celui-ci devra justifier d’une rémunération minimale de 50 000 € pour bénéficier du taux réduit d’ISoc ; si plus de 20 % de sa rémunération brute est constituée d’ATN, l’excédent sera taxé distinctement.
• Pour les salariés : si leurs ATN dépassent 20 % de leur rémunération, une taxe de 7,5 % sera appliquée sur la partie excédentaire.
Seuls les ATN forfaitaires sont couverts par ce plafond. Les avantages non forfaitaires continuent d’être traités séparément (billets d’avion, voyages, etc.).
Le régime distinguera deux catégories :
Dans chaque catégorie, le fisc vérifiera la part des ATN par rapport à la rémunération brute. Si elle excède 20 %, les sanctions prévues s’appliquent selon le statut.
D’après les sources journalistiques et les analyses, on peut s’attendre à ce que les ATN suivantes soient particulièrement surveillés dans ce contexte :
• Dirigeants d’entreprise : attention à ne pas dépasser 20 % d’ATN dans vos packages rémunératoires si vous souhaitez conserver le taux d’imposition favorable à long terme. Une part trop importante d’avantages en nature pourrait coûter cher.
• Employeurs : revoir les contrats, les conditions d’octroi des ATN, et peut-être restructurer certaines rémunérations (augmenter la part salariale, diminuer la part ATN) pour rester sous le seuil.
• Préparation comptable : il sera essentiel de faire des simulations dès maintenant pour 2026, intégrer ce plafond dans les budgets salariaux et anticiper les excédents potentiels.
• Communication interne : expliquer à vos salariés ce que ce plafonnement implique, pourquoi certains ATN pourraient être réduits ou redistribués.
• La mesure fait partie de l’accord estival mais n’est pas encore définitivement légalisée. Les textes législatifs précis restent à adopter.
• Certaines modalités restent à clarifier : comment seront traités les ATN mixtes, les cas des dirigeants avec plusieurs statuts, la proportion exacte des revenus à retenir pour la base de calcul, etc.
• Le seuil de 50 000 € pour dirigeants, s’il est confirmé, pourrait évoluer ou être indexé.
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